Attention : Si vous êtes arrivé·e ici par hasard et que vous n’avez pas encore commencé l’histoire depuis le début, je vous conseille vivement de lire l’introduction ! Cela vous permettra de découvrir l’histoire dans l’ordre prévu et d’éviter tout spoiler qui pourrait gâcher votre aventure. Sinon : je vous laisse poursuivre votre lecture ! 😉
Après avoir aboyé ses ordres, le chef des guerriers vous désigne de l’index. Deux hommes s’avancent vers vous, une dévotion féroce ancrée dans leurs regards. Résigné·e, vous renoncez à vouloir vous échapper. Vous voilà désormais prisonnier·ère, escortée par vos ravisseurs à travers la jungle mexicaine.
Le sentier sur lequel ils vous entraînent, bordé de végétation luxuriante et de lianes enchevêtrées, serpente au cœur de la forêt. À chaque pas, le bruissement des feuilles et les craquements des branches sous les pieds des guerriers résonnent dans le silence pesant. Les rayons du soleil qui percent timidement à travers la canopée épaisse projettent des ombres dansantes sur le sol, ajoutant une aura à la fois mystérieuse et inquiétante à l’environnement.
Après ce qui vous semble être une éternité, le groupe s’arrête brusquement. Le chemin débouche finalement sur un gouffre béant, entouré de pierres anciennes recouvertes de mousse et de lianes qui s’enroulent comme des serpents. En vous approchant du rebord, votre cœur accélère. En contrebas, les eaux tumultueuses tourbillonnent dans l’obscurité. Cependant, par endroits, les rayons du soleil atteignent la surface agitée, révélant des reflets scintillants. Au début, vous croyez voir pierres précieuses ou des offrandes dorées jetées dans les profondeurs…mais en plissant les yeux, vous découvrez avec horreur une multitude de restes humains et de squelettes qui gisent au fond de l’eau. C’est un cénote sacré, un puits naturel utilisé pour les sacrifices, où les anciens Aztèques offraient aux dieux à la fois trésors et vies humaines.
Autour de vous, les guerriers aztèques commencent à marmonner des prières, leur chant guttural s’élevant dans un rythme hypnotique. Ils lèvent leurs armes vers le ciel comme pour invoquer une présence divine. Mais ce qui vous ramène à la réalité, c’est la poigne brutale du chef sur votre bras. D’un geste sec, il vous entraîne jusqu’au bord du précipice, vous forçant à vous pencher au-dessus du vide.
Le temps semble ralentir. Chaque fibre de votre corps vous hurle de trouer une échappatoire, mais les options s’amenuisent. Les prières s’intensifient, résonnant dans l’air lourd et vous laissant face à une seule et terrifiante certitude : votre sort est désormais entre les mains des dieux…
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