Attention :Si vous êtes arrivé·e ici par hasard et que vous n’avez pas encore commencé l’histoire depuis le début, je vous conseille vivement de lire l’introduction ! Cela vous permettra de découvrir l’histoire dans l’ordre prévu et d’éviter tout spoiler qui pourrait gâcher votre aventure. Sinon : je vous laisse poursuivre votre lecture ! 😉
Le serpent corail vous observe avec attention, la gueule légèrement ouverte et prêt à bondir. Pourtant, il ne bouge pas. Vous comprenez rapidement que, pour lui, le véritable danger… c’est vous. Son attitude, plus défensive qu’agressive, ne laisse aucun doute : il n’attaquera que si vous l’y obligez !
Conscient·e qu’une confrontation directe avec le reptile serait à la fois parfaitement inutile et risquée, vous choisissez prudemment de battre en retraite. Pas à pas, vous reculez lentement, veillant à ne faire aucun mouvement brusque. Lorsque vous atteignez le bord de la salle, vous vous détournez enfin de l’animal et vous engouffrez dans un étroit couloir adjacent. Mais à peine avez-vous parcouru quelques mètres qu’une herse descend brutalement devant vous, ses pointes métalliques heurtant le sol dans un fracas assourdissant. Le passage est bloqué. Dans le même instant, une trappe au sol s’ouvre derrière vous, vous coupant toute possibilité de retraite. Vous voilà donc piégé·e au milieu du couloir…
Face à cette impasse, vous n’avez pas d’autre choix que d’entrer dans la fosse qui s’est ouverte sous vos pieds. Vous jetez un coup d’œil rapide à travers la trappe, mais vous ne voyez rien à part l’obscurité. Mais le choix ne vous est plus permis : si vous voulez survivre, il vous faut descendre. Alors, ressemblant votre courage, Vous vous agrippez prudemment aux aspérités rugueuses de la paroi et entamez votre descente dans les entrailles du Temple du Serpent…
Arrivé·e en bas, un léger nuage de poussière s’élève, et un battement rapide, presque chaotique, emplit soudainement l’air. Un essaim virevoltant de chauve-souris surgit des ombres comme pour saluer votre arrivée. Vous vous couvrez le visage par réflexe et attendez que passe la nuée. Lorsque le calme revient enfin, un léger courant d’air vous caresse le visage, et semble émaner d’un des interstices de la porte entrebâillée que vous devinez au fond du couloir…
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