L’espace. L’infini insondable, silencieux et mystérieux, où chaque étoile semble raconter une histoire… Je ne sais pas vous, mais je suis pour ma part un grand fan de science-fiction et de voyage spatiaux ! D’ailleurs, et désolé si je froisse certains d’entre vous, mais si je devais choisir entre le Seigneur des Anneaux et Star Wars, je plongerais dans l’hyperespace aux côtés de Luke et de Dark Vador ! 🌌
Même si je trouve la quête de Frodon épique et l’univers de Tolkien extrêmement bien façonné, je trouve la galaxie lointaine, très lointaine de Georges Lucas bien plus exaltante ! Entre le conflit éternel qui oppose les Jedi aux Sith, le bruit singulier du Tie Fighter de l’Empire, ou encore les duels épiques au sabre laser, j’avais de quoi rester scotché devant ma télévision !
Tiens, profitons de cette introduction pour un petit sondage : si vous deviez choisir, quel univers préférez-vous parmi ces deux-là ? 🤔
Pour cette courte fiction, je vous propose d’embarquer à bord du Stellara Nova, un croiseur stellaire, pour un duel épique au cœur du vide intersidéral.
Attachez vos ceintures, et bonne lecture ! 🚀
L’équipage retenait son souffle. Le vaisseau ennemi n’était plus qu’à quatre cent mille kilomètres, et se rapprochait à une vitesse vertigineuse. Sur la passerelle du Stellara Nova, chaque seconde s’étirait, tendue comme une corde prête à rompre. Dans moins de dix secondes, les deux croiseurs seraient à portée de tir.
« Capteurs en alerte maximale, capitaine ! »
Debout sur la passerelle, le regard rivé sur l’immense baie vitrée du poste de commandement, le capitaine fixait l’obscurité glaciale de l’espace. Au loin, un point brillant grossissait peu à peu. Ce n’était qu’une lueur au début, mais à mesure que la distance diminuait, le croiseur ennemi se dévoilait, imposant.
À cent quatre-vingt-onze mille deux cent quatre-vingt-treize kilomètres, les capteurs du Stellara Nova vibrèrent, affamés. Ils effleurèrent la surface du mastodonte qui venait d’apparaître sur les radars, scannant ses moindres angles, cherchant la moindre faille. La tension dans l’air était presque palpable. Puis, enfin, un signal. Une faiblesse infime, une fissure de l’ordre du micron dans la coque scintillante du vaisseau ennemi.
Mais ce dernier était prêt, lui aussi. À quarante-deux mille kilomètres, il pivota brutalement et se plaça en travers de la trajectoire de sa cible, exposant ses énormes canons. Les lumières sur sa coque s’intensifièrent, et en un instant, cent million de joules fendirent l’espace et frappèrent le Stellara Nova. L’impact fit vibrer tout le vaisseau, projetant des étincelles sur la passerelle. Les alarmes retentirent en une cacophonie de bips et de sons stridents.
« Quels sont les dégâts ?! Je veux un rapport ! hurla le capitaine, tandis que les écrans tactiques s’illuminaient de rouge. »
L’officier des systèmes, une jeune femme aux traits anguleux et aux cernes marqués par de longues heures de veille, fit glisser frénétiquement ses doigts sur l’écran de contrôle. Les données défilaient à toute vitesse.
« Impact à tribord, secteur 3A ! annonça-t-elle d’une voix forte, sans lever les yeux. La coque externe a tenu, mais les boucliers sont tombés à 27% ! Si on prend un autre tir direct, on est fichus, capitaine ! »
Un autre officier, responsable des mécanismes internes du vaisseau, releva la tête de sa console.
« Perte de pression détectée dans le couloir latéral 3C, monsieur ! Les cloisons se sont refermées automatiquement pour éviter d’autres problèmes, mais…
– Mais quoi ?! s’impatienta le capitaine.
– On a une microfissure qui s’étend vers le réservoir auxiliaire. Si elle atteint les conduits principaux…
– Envoyez une équipe d’intervention immédiatement ! coupa le capitaine. Je veux que cette fissure soit colmatée en moins de deux minutes ! »
Un grésillement dans les haut-parleurs interrompit l’échange. La voix de l’officier en charge des capteurs s’éleva :
« Capitaine, le croiseur ennemi vient de surcharger ses systèmes pour ce tir. Ses boucliers sont affaiblis à 12% ! On a une ouverture, mais elle ne durera pas longtemps ! »
Dans cette manœuvre, le vaisseau ennemi avait commis une erreur fatale : il s’était trop exposé. Le capitaine hésita une fraction de seconde. Son regard balaya la passerelle, observant ses officiers, chacun tendu à son poste et attendant les ordres. Puis il se redressa et aboya d’une voix ferme :
« Feu à volonté ! Tirez avant qu’ils ne se réarment ! Visez les moteurs et la jonction avant ! »
Le tir du Stellara Nova illumina alors l’obscurité, un rayon d’énergie d’une précision mortelle. Pendant un instant suspendu dans l’éternité, les deux vaisseaux n’étaient séparés que de quelques mètres. Leurs coques vitreuses se frôlèrent presque, comme deux prédateurs échangeant un dernier regard avant le coup fatal.
Puis tout explosa. Le croiseur ennemi n’était plus qu’une épave fumante, dérivant lentement dans le vide intersidéral, tandis que le Stellara Nova s’éloignait, invaincu. Le silence pesant qui avait enveloppé la passerelle après le tir se brisa soudain en un tonnerre d’acclamations. Tous applaudirent le capitaine, tous se félicitèrent de cet assaut décisif, soulagés d’être toujours en vie.
Les bras croisés, le capitaine observa un instant les débris qui flottaient à l’extérieur. Un sourire discret, presque imperceptible, éclaira son visage marqué par la fatigue. Leur traque s’arrêtait là : il était temps de rentrer à la maison, à des années-lumière d’ici…
Une bataille éclair, je vous l’accorde, mais qui reste tout de même assez épique ! L’espace a ce pouvoir fascinant de me transporter et d’imaginer des scènes assez spectaculaires ! En tout cas, après cette courte fiction, je pense que je prendrai le temps d’écrire d’autres textes sur ce thème. 😀
J’espère en tout cas que cette aventure à bord du Stellara Nova vous a plu ! Si c’est le cas, n’hésitez pas à la partager sur vos réseaux sociaux et à me laisser un commentaire !
Merci infiniment de m’avoir lu, et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle expédition, sur la terre ferme ou dans les étoiles ! 🌠