Abîme – Chapitre I
« La lumière de nos lampes semblait étouffée par l’obscurité. Comme si la caverne n’avalait pas seulement nos voix, mais aussi notre courage. »
Blog d'un écrivain amateur
Histoire « Abîme ».
« La lumière de nos lampes semblait étouffée par l’obscurité. Comme si la caverne n’avalait pas seulement nos voix, mais aussi notre courage. »
« Le gouffre s’ouvrait devant moi, sans fin, béant comme une gueule prête à refermer ses mâchoires. Était-ce un rêve… ou une invitation ? »
« J’ai couru, les jambes tremblantes, persuadé qu’un souffle glacé me suivait. Mais quand je me retournai… il n’y avait rien. Rien que le vide. Et je me suis réveillé… »
« Nos mots s’éteignirent. Le silence dans ces tunnels état lourd, oppressant… Comme si quelque chose, là-dessous, écoutait chacune de nos respirations. »
« Ses yeux blancs nous fixaient. Un grognement sourd fit vibrer les pierres sous nos pieds. Nous n’avions plus qu’une certitude : courir… ou mourir. »
« Le grondement s’intensifia, résonnant dans nos os. Ce n’était plus la roche qui tremblait, mais la Terre elle-même… comme si elle cachait un cœur vivant. »
« Elles s’attroupaient par dizaines, des silhouettes faméliques, grouillantes, vouant leurs cris à une divinité invisible. Et moi… j’étais au milieu d’elles, incapable de fuir. »
« Tapie devant la maison, la créature flairait l’air, prête à nous débusquer. J’entendais ses pas, son souffle… et la peur me clouait sur place. »
« Les murs se fendaient, les ombres grouillaient, et même nos esprits vacillaient. Étions-nous encore dans la cité… ou prisonniers d’un cauchemar sans fin ? »
« Nous n’étions plus que trois silhouettes éperdues, fuyant dans la cité disloquée. Devant nous, l’arche. Notre salut. Derrière… le monstre, toujours sur nos pas. »